Publié dans Editorial

Que des balivernes, mon ami !

Publié le mercredi, 26 août 2020

Dur ! Dur ! Quelle dure épreuve la traversée du désert ! Un parcours éreintant surtout quand il  risque de s’inscrire dans la durée, dans l’éternel où le temps  s’arrête. Dans le désert, le mirage d’un bonheur, la soif du pouvoir, la nostalgie du passé et les avantages indus rongent. La canicule suffocante du jour, le froid sibérien de la nuit et le vent de sable par moments usent. Et les poches presque vides. Tout ce « beau monde » vous fait dire des sottises. Un clin d’œil par ici ! Un appel du pied, par-là ! Bref, des gestes banals traduisant le déclin de la personnalité.

 

Mon ami et confrère, aujourd’hui admis à la retraite, parle pour ne rien dire ! « Un règlement de compte personnel » dans l’affaire MBS. « Une erreur politique » dans celle du Magro. D’où est-ce que tu as pu glaner tous ces délires ? Défendre la cause d’un accapareur invétéré des biens d’autrui ou se mettre à la place d’un voleur sans scrupule signifie tenir le rôle d’un Avocat du diable.

Le monde de la presse, en général, de la politique en particulier se rappelle de ton parcours truffé des hauts et des bas. On était tous deux, à des moments différents, à la Fac des Lettres, Option Histoire. Tu t’orientais vers le journalisme, un métier parfois ingrat. Tandis que moi, dans l’enseignement, un choix difficile. A la RTM, dans les chroniques ou au cours du Journal Télé des années 80-90, tu brillais. Tes analyses perçaient. Et les auditeurs étaient tout ouïe ! Tu avais réussi ce que d’autres n’osaient même pas tenter à savoir mettre sur le même plateau des adversaires inconditionnels. Un face-à-face Deba/Zafy ! Quelle prouesse ! Tu étais le premier dans l’histoire d’avoir battu au scrutin des Législatives un vieux lion imbattable comme Andriamanjato Richard Mahitsison à Antananarivo (VIème Arrondissement) ! Député, tu te faisais remarquer par d’intéressantes interventions. En 2009, tu étais un proche parmi les proches de Zandry Kely durant la Révolution Orange. Tour à tour, ministre de la Communication, de l’Agriculture, conseiller technique occulte tu finis ton parcours dans l’anonymat, dans l’indifférence.

Et voilà maintenant, tu réapparais. Par le biais des sorties sporadiques bien calculées mais au final rien que pour amuser la galerie ou pour te faire voir que tu existes toujours.  Au fait, tu t’aventures à de vaines déclarations. Tu sais pertinemment mon ami que Ravalo n’en a cure du respect de la loi et des intérêts des autres. Il se moque des biens de la communauté. L’ancien Chef de l’Etat n’entretient  qu’une chose dans la tête : la prospérité de son empire.  Le reste, il s’en moque.

Le pire dans tout ce micmac, tu oses mon ami défendre une telle cause. Une cause perdue d’avance.  Dieu seul le sait pour quel intérêt, dans quel objectif tu agis de la sorte.

Que des balivernes mon cher ami Gilbert Raharizatovo! A ta place, je me tais et j’attends les jours meilleurs. A ce rythme, tu risques  de proroger à … l‘infini la traversée du désert. A moins que tu t’y plaises mais tel que je te connais sinon le peu que je sache, tu as hâte d’en découdre.

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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